Définition : Copropriété divise - Copropriété horizontale

Copropriété divise dont le plan cadastral ne morcelle que le terrain. Chacune des parties privatives et communes sont positionnées, du nadir jusqu'au zénith, les unes à côté des autres sur un plan cadastral horizontal (p. ex., des maisons en rangée). La présence physique d'un immeuble bâti n'est pas une condition préalable à la création d'une telle copropriété; il suffit qu'il y ait un fonds de terre, lui-même divisé. 

ATTENTION ! Il faut absolument consulter le plan cadastral pour déterminer de quelle forme de copropriété il s'agit (copropriété verticale ou copropriété horizontale).

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La webradio du 21 septembre 2022 a porté sur la question de l'assurance des copropriétés horizontales. Pour plusieurs, l'assurance d'une maison en rangée ou jumelée (en copropriété divise) est similaire à celle que l'on souscrit pour une maison individuelle. C'est ainsi que certains syndicats de copropriété horizontale n'assurent que les parties communes de la copropriété.  Or, peu sont au fait que cette façon de faire est généralement non conforme aux dispositions législatives établies par le Code civil du Québec. Lors de cette webradio, des experts reconnus dans le domaine ont su démystifier les règles applicables en la matière et prodiguer de justes conseils.  Les invités étaient Vincent Gaudreau, courtier en assurance de dommages, l'avocat émérite Yves Joli-Coeur, du cabinet Therrien Couture Joli-Coeur, ainsi que Valéry Couture (gestionnaire de copropriété de Condo stratégis).
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Qu’elle soit jumelée ou en rangée, la maison de ville constitue un bon compromis entre l’appartement en copropriété typique et la maison unifamiliale. Ce type de projets s’établit en « copropriété horizontale ». Chacune des fractions est composée d'une partie privative (généralement une maison) et d'une quote-part de parties communes (le terrain). Chaque copropriétaire est ainsi propriétaire de sa partie privative « du nadir au zénith », alors que les parties communes se limitent habituellement aux voies de circulation, aux stationnements et à certaines bandes de terrains. Du point de vue juridique, la copropriété horizontale ne possède pas de statut particulier. Les copropriétés horizontales sont régies par les mêmes règles prévues dans le Code civil du Québec qui s’appliquent en verticalité (ex. : tour d’habitation). 
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Lorsque vous achetez un condo (appartement) dans une tour d’habitation, vous devenez par la force des choses propriétaire dans une copropriété verticale. Mais il est également possible de se retrouver en copropriété divise, si vous jetez votre dévolu sur une maison (p. ex. : individuelle, en rangée ou jumelée) qui est construite sur le même terrain que d’autres maisons. Il s’agit alors d’une copropriété horizontale. Dans ce cas, vous risquez de ne pas être le seul propriétaire du terrain qui ceinture votre maison. Aussi, vous partagerez avec d’autres la propriété des rues privées qui relient les habitations et les espaces communs, ainsi que les installations communes comme la piscine, et parfois même le stationnement collectif.
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Le propre de la copropriété divise est de diviser l’immeuble en divers lots qui seront la propriété exclusive des copropriétaires (parties privatives), et pour d'autres qui seront la propriété de l'ensemble des copropriétaires (parties communes). Ces lots sont identifiés par un numéro individuel, lequel a été attribué lors de l’opération cadastrale. Chacun des lots privatifs de copropriété ainsi constitué devient un bien immobilier unique. La distinction entre les parties communes et privatives est essentielle notamment du point de vue de l’entretien qui relève du syndicat des copropriétaires pour les parties communes et des copropriétaires pour ce qui concerne les parties privatives. 
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